mercredi 5 octobre 2011

centris.ca


 centris.ca
le portail fiable de l’immobilier au Québec

1.   Vous cherchez une propriété, centris.ca est la plus importante vitrine internet des propriétés à vendre au Québec.

2.   centris.ca compte, en tout temps, autour de 80 000 propriétés à vendre dans l’ensemble des régions du Québec

3.   Peu importe la bannière ou l’agence immobilière, toutes les propriétés à vendre par l’intermédiaire d’un courtier immobilier au Québec sont regroupées et diffusées sur centris.ca

4.   Pour les acheteurs, le regroupement de toutes les propriétés à vendre par tous les courtiers sur centris.ca est l’assurance de ne rien manquer du marché.

5.   Pour les vendeurs, centris.ca est en quelque sorte la bourse des valeurs immobilières au Québec, soit une vitrine exceptionnelle pour rejoindre tous les acheteurs actifs sur le marché.

6.   Plus qu’un site internet des propriétés à vendre, centris.ca offre aussi des informations détaillées sur le marché immobilier par région, par municipalité ou par quartier.

7.   De plus, centris.ca offre une gamme d’informations socio-économiques complémentaires sur les communautés locales, ainsi que les services et les ressources par région et par municipalité.

8.   Les informations transmises via centris.ca doivent être vérifiées et vérifiables. La loi sur le courtage immobilier au Québec oblige les courtiers à faire cette vérification afin de protéger le public et les consommateurs

9.   Par exemple, lors de la signature d’un contrat de courtage pour la vente d’une propriété, le courtier immobilier doit vérifier des informations auprès du vendeur, communément appelées « Déclaration du vendeur ». Le courtier doit indiquer sur la fiche d’information d’une propriété, par un oui ou par un non, si certaines déclarations se rapportant à l’immeuble sont susceptibles de diminuer la valeur ou d’augmenter les dépenses d’un immeuble

10.       Si l’information contenue dans une fiche de propriété est erronée et qu’un consommateur subit par la suite un préjudice financier, celui-ci est protégé par l’assurance responsabilité d’un courtier, communément appelée l’assurance contre les erreurs et les omissions.

11.        Parce que cette source d’informations est fiable, chaque propriété vendue devient une statistique (donnée MLS) qui oriente plusieurs intervenants économiques dans leurs prises de décisions. Une fois vendues, les propriétés constituent la principale base de données des évaluateurs agréés, des institutions financières et des grandes organisations économiques au pays.

12.   Enfin, cette source fiable de l’immobilier permet à chacun des vendeurs et chacun des acheteurs d’une propriété au Québec de prendre eux aussi des décisions éclairées. 

dimanche 20 mars 2011

Si j'avais su . . . j'aurais peut-être mieux vendu!

SOURCE: Bouchard Pagé Tremblay, avocats.

Un acheteur s'est désisté d'une promesse d'achat. Les vendeurs l'ont remise en vente sans courtier. Ils poursuivent l'acheteur pour 72 000$ pour dommages après avoir revendu leur propriété à d'autres acheteurs. Le recours est REJETÉ. Le tribunal a décidé qu'en agissant sans courtier, les vendeurs ont réduit leur bassin de clients. Ils n'ont pas pris les moyens pour réduire leurs dommages. ( Mercier c Bernier 2009).

Voir QCCS 4758 à www.jugements.qc.ca

mardi 15 mars 2011

L'immobilier à l'échelle humaine


Vingt ans, forte et bien en selle au Québec, la bannière La Capitale est maintenant Via Capitale depuis le 6 mars dernier. Premier réseau de courtiers à avoir développé un site internet en 1996, la célèbre ritournelle se chantera dorénavant «viacapitalevendu.com». 
Plus qu’un changement de marque de commerce, la bannière souhaitait pour ses vingt ans une nouvelle image qui reflète plus fidèlement son identité propre.  Quelle est-elle?
Ce qui frappe au premier abord dans cette nouvelle campagne, c’est l’audace d’une entreprise de profiter de son 20ième anniversaire pour s’effacer d’une certaine façon. Examinez par exemple l’image publicitaire au haut de ce texte. La marque de la bannière devient secondaire au profit du caractère humain d’une transaction immobilière. Par rapport à l’ancienne pancarte, l’espace réservé au nom de la bannière a diminué. Ainsi, la marque de commerce de la bannière devient plutôt une façon de voir l’immobilier : les gens avant le nom. Cette philosophie d’affaire constitue son identité propre, la marque Via Capitale.
Le mot via signifie à travers, par l’intermédiaire de, un passage, une rue, une voie; un parcours de vie et une trajectoire résidentielle. À travers l’immobilier, il y a définitivement une histoire de nous-mêmes, du moins des souvenirs associés aux maisons qu’on a habitées. Il apparaît ainsi impensable de s’intéresser aux maisons si les gens ne nous intéressent pas.  Lors d’une transaction immobilière, nous retenons qu’il y a des personnes et des liens entre ces personnes.  La plupart des gens vendent ou achètent avec un courtier via une bannière, rarement avec une bannière via un courtier.
 Vous constaterez d’autres innovations sur les pancartes. Il y a des pictogrammes qui annoncent les points forts de la propriété, ainsi que des codes QR par lesquels les clients intéressés peuvent avoir accès instantanément à plus d’informations sur la maison via leur téléphone intelligent. 
On dit toujours que tout va très vite! Les deux dernières décennies nous ont apporté des changements importants, tant au niveau technologique que dans la manière de faire les choses. Via Capitale a compris que d’allier l’innovation technologique à une approche professionnelle et humaine en matière immobilière est un gage de succès ! Et la bannière a choisi de continuer à souligner l’importance des principaux acteurs lors d’une transaction immobilière. Dans cette voie, elle a repensé son site internet pour le rendre plus convivial.
           À titre de courtier qui doit choisir son agence et sa bannière, tous ces changements reconfirment   mon choix d’il y a plusieurs années.  Pour une grande entreprise, la tentation peut parfois être forte de mettre l’accent uniquement sur le développement d’outils technologiques et de profiter de la facilité de l’internet. Deux choix possibles se présentaient alors et qui rappellent l’histoire récente de l’invention de l’ordinateur personnel et les succès de Apple à ses débuts. On se souvient à l’époque qu’il y avait deux philosophies qui s’opposaient : l’ordinateur changerait le monde ou bien l’ordinateur devait s’adapter au monde. Le second courant s’est imposé naturellement.
             Ne jamais perdre contact avec l’aspect humain lors d’une relation d’affaire, restera toujours la meilleure voie dans l’innovation.
Mes coordonnées personnelles (ce code peut permettre l'accès à la fiche de votre propriété) Balayez cette image avec votre téléphone intelligent et avec l'application qui permet sa lecture

mercredi 9 février 2011

Le prix de votre maison, ça intéresse beaucoup de monde !

À part nos voisins, qui s’intéresse à la valeur marchande de notre propriété? Beaucoup de monde et probablement plus de gens qu’on le pense. Si l’on y regarde de plus près, il est même assez effarant de constater comment notre quotidien dépend de la valeur de nos maisons. Il est donc essentiel d’avoir une source d’information fiable et reconnue pour en déterminer sa valeur. 


           Rien d’étonnant, pensez-vous, puisque l’achat d’une propriété est l’un des plus importants investissements de notre vie. C’est vrai, en grande partie, mais je pense que le prix de nos maisons détermine encore plus les conditions de vie de toute la collectivité. Par exemple, les municipalités qui s’appuient sur les valeurs foncières pour taxer et payer tous les services municipaux; les commissions scolaires qui font de même pour l’éducation des enfants; la Banque du Canada qui vérifie notre endettement et détermine les taux d’intérêt, les banques qui demandent à connaître la valeur de nos actifs, en passant par les institutions de crédits qui financent des achats, des investissements ou des rénovations. Du liquidateur testamentaire qui évalue le patrimoine d’un défunt jusqu’aux assureurs, constructeurs de maisons neuves, etc.

Cette liste non exhaustive est déjà assez longue. Alors, si le prix de nos maisons intéresse autant de gens, c’est qu’il sert à évaluer des revenus, desquels est liée une proportion importante des dépenses privées et publiques et dont dépendent beaucoup d’emplois.

La nécessité d’une information fiable

Puisque la valeur de nos maisons est déterminante de nos conditions de vie, il est donc indispensable de s’appuyer sur des valeurs fiables, objectives et reconnues par tout le monde. Dans les pays occidentaux, ces valeurs sont celles provenant du marché immobilier réel (données MLS), c’est-à-dire les transactions immobilières entre des vendeurs et des acheteurs qui ne se connaissent généralement pas au préalable.

Ainsi, les décideurs comme les banques ou les assureurs hypothécaires, tout comme les évaluateurs agréés, ne tiennent pas compte des ventes de gré à gré. Ce type de mutations immobilières regroupe les ventes sans intermédiaire, les transferts d’une part indivise entre conjoints, le rachat de la part indivise d’un conjoint lors d’une séparation ou simplement la transmission d’une propriété par succession. Ces ventes ne sont pas prises en compte puisqu’il demeure difficile de déterminer les conditions dans lesquelles elles ont été réalisées. Les intervenants intéressés par l’évolution de la valeur de nos maisons veulent précisément des données objectives, soient les transactions immobilières soumises aux forces réelles du marché, donc de l’offre et de la demande. Les prix reconnus sont donc ceux des transactions ayant fait l’objet d’un courtage immobilier et ayant été soumises à des règles rigoureuses. Ce sont les ventes MLS ou S.I.A. (Service Inter Agences) au Canada ou NAR (National Association Realtors) aux États-Unis.

L’importance du moment de la vente

Un autre élément important à considérer lorsqu’on s’intéresse au prix d’une propriété est la date de la promesse d’achat. L’explication est logique puisque personne ne souhaite prendre aujourd’hui des décisions sur des événements qui se sont passés trop loin dans le temps. Cette date ne peut certainement pas être celle de la signature de l’acte de vente chez le notaire, mais il s’agit plutôt de la date où la promesse d’achat est signée et acceptée par les parties. En effet, les délais peuvent être variables entre cet engagement des parties et la date de signature de l’acte de vente. Par exemple, les données MLS du tableau de ce bulletin représentent la vraie réalité du marché immobilier en janvier, mais chaque transaction de ce mois sera publiée au registre foncier par le notaire dès la signature de l’acte de vente, en général entre un et six mois.

Les acteurs et tout le monde qui s’intéressent à l’évolution du prix des maisons veulent prendre des décisions en fonction des conditions actuelles du marché. À l’instar des chiffres sur l’emploi et le taux de chômage transmis mensuellement, celles sur le marché immobilier sont dévoilées mensuellement au début du mois suivant. Ces données se doivent d’être fiables, objectives et reconnues comme étant fiables par tous les intervenants; des données dont dépendent les conditions de vie de beaucoup de monde.

dimanche 23 janvier 2011

L'agent n'est plus, vive le courtier


Vous souriez? Comme moi, vous pouvez vous réjouir! L’année qui commence est l’aboutissement d’importants changements dans le domaine immobilier au Québec. Tout a débuté officiellement le 1er mai dernier avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le courtage immobilier. Le premier impact visible de la nouvelle législation a été un changement de titre; votre agent est devenu votre courtier immobilier.
Banal à première vue, cette modification vient globalement concrétiser un fait bien réel sur le terrain. Plus qu’un simple vendeur, votre courtier est aujourd’hui un véritable conseiller et aussi le seul intermédiaire formé et habilité à faire du courtage immobilier. De la même façon qu’un courtier en valeurs mobilières, le courtier immobilier a aussi des obligations et des responsabilités envers ses clients. Il possède un droit de pratique seulement s’il maintient en vigueur son permis de courtier. Il peut perdre son permis d’exercice au même tire qu’un mauvais conducteur automobile qui cumule des points de démérite. Plus que jamais avec la nouvelle loi, le permis est un droit qui se mérite et jamais un privilège.
La protection du public est ainsi au cœur de la nouvelle loi. Une nouvelle entité, l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), remplacera désormais l’Association des courtiers et des agents immobiliers au Québec (ACAIQ).
Cet organisme, dont l’unique mission est de protéger le public, peut maintenant compter sur des mécanismes renforcés d’examen des pratiques par le syndic, le comité d’inspection et le comité de discipline. Des formations continues seront maintenant obligatoires et les courtiers sont désormais solidairement responsables, avec l’agence qu’ils représentent, de préjudices qui pourraient découler de  leurs fautes professionnelles. Cette nouvelle loi oblige maintenant individuellement tous les courtiers et non seulement les agences à détenir une assurance responsabilité professionnelle, en plus d’assujettir les courtiers débutants à certaines règles particulières, le temps qu’ils acquièrent l’expérience nécessaire.
De personne à personne
Personnellement, je me réjouis grandement de ces changements qui reflètent ma philosophie de pratique depuis mes débuts en immobilier, comme celle d’une part continuellement croissante de mes collègues courtiers. La nouvelle loi confirme l’évidence qu’il y a avant tout des personnes impliquées dans une transaction immobilière. L’acheteur et le vendeur sont des personnes physiques qui s’échangent un bien important. Pour les accompagner et les conseiller, ils retiennent également les services d’une personne avant celle d’une agence ou d’une bannière. Le courtier est obligatoirement une personne physique et la nouvelle loi confirme le caractère personnalisé derrière chaque transaction immobilière : une affaire de cœur et de raison
Le beau-frère a aussi bon cœur, mais est-il compétent pour autant ?
L’obligation de conseils est toujours encadrée dans la nouvelle loi, mais ce qui l’est davantage ce sont l’examen et l’inspection de son savoir-faire. Un ensemble impressionnant de règlements et bientôt des nouveaux formulaires viennent encadrer les pratiques du courtier pour mieux protéger le public. Le bon cœur du beau-frère ou les belles couleurs d’un site internet populaire ne suffisent plus pour accompagner des personnes dans le plus important investissement de leur vie. De plus, un service d’assistance téléphonique au public est maintenant reconnu depuis la nouvelle loi. Mettre au premier plan le courtier immobilier, c’est donc aussi l’affaire de mieux encadrer son savoir-faire et de vérifier sa compétence.
Certification «Qualité Service à la Clientèle» QSC
Dans cette veine, j’ai reçu le 14 janvier dernier la Certification QSC qui est un nouveau programme dont l’objectif est de garantir des pratiques en conformité avec les plus hauts standards de l’industrie immobilière.  Nous sommes plusieurs centaines à avoir déjà obtenu cette certification au Québec. Les courtiers immobiliers certifiés QSC s’engagent à suivre les règles de l’art dans le domaine immobilier en présentant par écrit à leurs clients la Garantie « Qualité du service à la clientèle ». Après chaque transaction immobilière, dans le but d’évaluer la satisfaction de la clientèle, une firme de recherche indépendante envoie au client, vendeur et acheteur, un questionnaire sur la qualité du service à la clientèle. Ce sondage vise à déterminer si le courtier a bien rendu tous ces services et sert à mesurer le niveau de satisfaction du client face à ces services. Nos clients évalueront nos services et la certification QSC ne sera pas un privilège mais jugée au mérite.
D’ici quelques semaines, vous verrez concrètement d’autres changements significatifs qui vont dans le sens de la philosophie à l’origine de la nouvelle loi sur le courtage immobilier et de la certification QSC.  Alors, vous pourrez sans contredit encercler l’année immobilière 2011 comme celle du consommateur.

mardi 11 janvier 2011

46 raisons de vendre ou d'acheter avec un courtier immobilier


Une raison générale et 45 autres raisons de vendre et d’acheter avec un courtier immobilier, selon l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier au Québec (OACIQ) et de protection du public.

Raison générale: le service offert par un courtier immobilier est l’un des rares services professionnels que l’on paye seulement après l'obligation d'un résultat : la vente d'un immeuble. Ainsi, un courtier n'a pas droit à sa rétribution si l'immeuble n'est pas vendu.
                 

45 autres raisons:

1              Le courtier aide le vendeur à obtenir le meilleur prix pour sa propriété.
2              Le courtier possède la formation, l'expérience et la connaissance du marché pour que la transaction se fasse dans les règles de l'art et ne réserve aucune surprise.
3              Le courtier dresse un bilan de l'état de votre propriété et vous conseille sur les améliorations à apporter pour la mettre en valeur.
4              Le courtier dispose de tous les outils pour bien mettre en marché votre propriété.
5              Le courtier a accès à un bassin d'acheteurs sérieux.
6              Le courtier prévient et règle les problèmes.
7              Le courtier conseille le vendeur et l'acheteur pour conclure leur transaction immobilière de façon satisfaisante.
8              Le courtier aide le vendeur et l'acheteur à bien cerner leurs besoins.
9              Le courtier négocie pour l'acheteur les meilleures conditions d'emprunts.
10           Le courtier vous accompagne étape par étape
11           Le courtier vous procure la tranquillité d’esprit en vous assurant une transaction sans tracas ni soucis.
12           Le courtier possède toutes les qualifications requises pour rendre de bons services.
13           Le courtier a l’obligation de promouvoir les intérêts de ses clients et de protéger leurs droits.
14           Le courtier facilite la communication entre le vendeur et l’acheteur.
15           Le courtier a une connaissance des phénomènes régionaux : pyrite, vermiculite, radon, etc.
16           Le courtier renseigne ses clients sur l’état du marché de l’immobilier dans la région à la suite d’une analyse comparative détaillée.
17           Le courtier dispose d’outils à la fine pointe de la technologie.
18           Le courtier voit à la gestion de tous les aspects reliés à la vente ou l’achat de votre propriété.
19           Le courtier vous permet de poursuivre vos occupations professionnelles et personnelles.
20           Le courtier reçoit tous les appels, coordonne les visites avec les acheteurs potentiels et assure les suivis.
21           Le courtier vous évite les ennuis occasionnés par la sollicitation abusive.
22           Le courtier aide ses clients à rassembler tous les documents légaux requis.
23           Le courtier analyse les besoins de l’acheteur et sa capacité financière dans le but de fixer un prix d’achat.
24           Le courtier a accès à l’information juste et complète pour l’acheteur.
25           Le courtier vous avise rapidement de toutes nouvelles propriétés correspondant à vos besoins.
26           Le courtier vous conseille en matière d’inspection préachat.
27           Le courtier présente à ses clients toutes les promesses d’achat écrites et négocie les meilleures conditions.
28           Le courtier conseille le vendeur sur les déclarations à faire sur sa propriété.
29           Le courtier a les compétences pour rédiger des contrats clairs.
30           Le courtier a l’obligation de vérifier les informations qu’il transmet.
31           Le contrat de courtage établit un lien professionnel entre le courtier et le client et consigne officiellement les obligations auxquelles il s’engage envers lui.
32           Accès au centre de renseignements Info OACIQ pour obtenir de l’information concernant vos droits comme vendeur et acheteur et sur la Loi sur le courtage immobilier ainsi que sur les activités, produits et services de l’Organisme.
33           Le courtier doit divulguer à l’acheteur tout facteur dont il a connaissance pouvant affecter défavorablement la propriété.
34           Le courtier diminue les risques de recours contre le vendeur.
35           Le courtage immobilier au Québec est encadré par l’OACIQ.
36           Le public est protégé grâce aux nombreux formulaires conçus par l’OACIQ auxquels le courtier a accès.
37           Un examen d’entrée dans la profession a pour but d’assurer aux consommateurs que les courtiers détiennent les compétences nécessaires pour leur offrir un service adéquat.
38           Le courtier a accès à plus d’une trentaine d’activités de formation continue et son code de déontologie lui impose de mettre ses connaissances à jour.
39           Le courtier doit suivre des activités de formation continue obligatoire imposées par l’OACIQ.
40           Le courtier effectue le suivi concernant la réalisation des diverses conditions consignées à la promesse d’achat.
41           Accès au service Assistance OACIQ pour solliciter l’aide de l’Organisme en cas de besoins.
42           Possibilité de déposer une demande d’enquête au bureau de la Syndique.
43           Le comité d’inspection de l’OACIQ s’assure que les méthodes de travail des courtiers sont conformes aux règles de la profession par l’inspection des dossiers, livres et registres.
44           Le Fonds d’indemnisation du courtage immobilier a le pouvoir d’indemniser le consommateur victime d’une fraude, de manœuvres dolosives (malhonnêtes) ou de détournement de fonds. 
45     L’assurance responsabilité professionnelle que doivent souscrire les courtiers offre une protection financière supplémentaire aux consommateurs en cas de faute, erreur, négligence ou omission.

Référence: Site internet de l'OACIQ 

mardi 21 décembre 2010

Surenchère, commen ça se passe ?


Il est assez fréquent à Montréal que des acheteurs allongent plus d’argent que le prix demandé pour acheter une propriété. Pour les trois premiers mois de l’année, c’est près de 9 % des ventes MLS enregistrées sur l’Île de Montréal et de 5 % de celles dans la grande région de Montréal qui se sont conclues à un prix supérieur au prix demandé. Quelle mouche a piqué ces acheteurs, penseront certaines personnes?

D’entrée de jeu, une surenchère n’arrive pas parce qu’un vendeur exige spontanément d’un acheteur un prix plus élevé que le prix initial inscrit. Elle survient lorsqu’un vendeur reçoit en même temps et de manière concurrente plus d’une offre d’achat pour sa propriété.

Par ailleurs, il est tout aussi faux de penser qu’une surenchère se produit après qu’un vendeur ait accepté une première offre et qu’il demande à un deuxième acheteur de renchérir. Selon le Code civil, une promesse d’achat acceptée sans condition a une portée contractuelle et constitue pour le vendeur comme pour l’acheteur une obligation légale de vendre ou d’acheter une propriété. Comme un vendeur ne peut vendre deux fois sa propriété, il ne peut donc accepter sans condition plus d’une seule promesse d’achat à la fois et encore moins chercher un autre acheteur plus offrant après avoir accepté une offre. Ainsi, la priorité d’achat sur une propriété s’établit seulement lorsqu’une promesse d’achat est acceptée par le vendeur. Si un acheteur est prêt à déposer une offre sur une propriété, la meilleure façon pour son courtier de protéger cette volonté est de remplir rapidement une promesse d’achat et de la présenter dans les meilleurs délais au vendeur. Si l’acheteur sait ou apprend qu’il y a en suspens une autre promesse d’achat annoncée, mais pas encore présentée au vendeur, chacun des acheteurs concurrents pourra renchérir jusqu’au moment prévu de la présentation des offres. Cette situation d’offres multiples est une source de stress pour toutes les parties impliquées. Conséquemment, les règlements prévus par la Loi sur le courtage immobilier au Québec dictent des façons de faire protégeant les parties impliquées, tandis que les courtiers se doivent de respecter des règles déontologiques strictes et propres à cette situation d’offres multiples. Le premier élément à retenir est que le contenu d’une promesse d’achat reste toujours confidentiel jusqu’au moment de la présentation de l’offre d’achat au vendeur. Dévoiler le contenu d’une offre d’achat à un autre acheteur est une faute professionnelle grave pour un courtier. Si une promesse d’achat est acceptée ou annoncée sur une propriété, le courtier inscripteur se doit par contre d’aviser toutes les parties qui se montrent intéressées par cette même propriété. Si une promesse d’achat est annoncée, mais pas encore présentée au vendeur, un autre acheteur peut également déposer une promesse d’achat qui sera présentée en concurrence avec la première. Le premier acheteur devra être aussi informé de l’existence d’une autre offre et son courtier lui demandera s’il maintient identique son offre initiale ou s’il souhaite renchérir.
Peu importe le nombre d’offres annoncées, tous les acheteurs pressentis doivent être informés de l’existence d’autres offres. S’il y a d’autres visites confirmées sur la propriété, il est équitable et dans l’intérêt de toutes les parties de prévoir la présentation des offres après la dernière visite prévue. Par contre, le courtier inscripteur ne peut retarder indûment le moment prévu de la présentation, car le courtier immobilier se doit d’arrêter dans les plus brefs délais un moment de présentation. Les offres d’achat sont alors présentées séparément au vendeur, l’une à la suite de l’autre, généralement dans l’ordre où elles ont été annoncées au courtier inscripteur.
Dans un marché favorable aux vendeurs, c’est-à-dire lorsque le nombre de propriétés disponibles est inférieur à la demande (moins de 8 propriétés disponibles par acheteur) et les délais de vente plus courts, la probabilité est plus élevée lors d’offres multiples que le prix final dépasse le prix demandé par le vendeur. Dans un marché équilibré et même à l’avantage des acheteurs, il peut arriver parfois une situation de surenchère. Les caractéristiques propres d’une propriété, sa localisation ou son prix concourent à un effet de rareté. Peu importe le motif à l’origine de son attrait, un contexte d’offres multiples permet d’établir plus précisément la valeur marchande d’une propriété. En effet, comme l’acheteur n’a pas ici la chance de négocier avec le vendeur, ce que j’appelle une deuxième chance, il doit d’entrée de jeu faire sa meilleure offre selon sa limite d’emprunt hypothécaire. Le vendeur choisira la meilleure offre parmi tous les acheteurs.
Acheteur ou vendeur, il faut quand même garder la tête froide en situation d’offres multiples. Sur ce point en terminant, je prends pour exemple une de mes expériences d’offres multiples où je représentais des acheteurs qui ont remporté la mise même si leur prix offert n’a pas été le plus élevé. J’ai appris plus tard par le courtier inscripteur que son client-vendeur avait privilégié la promesse d’achat de mes clients parce qu’elle incluait une condition d’inspection sur laquelle j’avais insisté lors de ma présentation. En effet, j’avais alors répété au vendeur ce que je dis à tous mes clients: une inspection est aussi à l’avantage d’un vendeur qui, comme l’acheteur, souhaite avoir la tête tranquille après la vente. Un vendeur soucieux de ce qu’il vend, de même qu’un acheteur tout aussi informé de ce qu’il achète, voilà, je pense, la meilleure garantie d’une transaction immobilière réussie.